La position récente de la Banque nationale d'Ukraine (NBU) sur les jetons numériques a suscité un large intérêt. Le président de la NBU, Andriy Pyshny, a déclaré publiquement qu'il soutenait la mise en œuvre d'une réglementation raisonnable et légale des jetons numériques, mais s'oppose fermement à leur utilisation comme moyen de paiement. Cette attitude définit clairement les limites politiques de la NBU : la hryvnia reste la seule monnaie légale.
Pishni a souligné que la légalisation des actifs de chiffrement ne devrait pas devenir un outil pour contourner le contrôle des taux de change en temps de guerre ou favoriser l'économie souterraine. Il a appelé à un strict respect des normes anti-blanchiment de la FATF et du règlement MiCA de l'Europe pour garantir que la réglementation des actifs de chiffrement soit conforme aux normes internationales.
Dans le même temps, la NBU avance activement son projet de monnaie numérique "e-hryvnia". Ce projet est actuellement en phase d'exploration de l'architecture technique et s'apprête à entrer en phase pilote. La NBU attache une attention particulière à l'expérience d'autres banques centrales, en particulier au développement du projet de chiffre euro. À cet effet, la NBU a établi des relations de coopération avec la Banque centrale européenne, la Banque fédérale d'Allemagne, la Banque centrale de Belgique, la Banque de France ainsi que l'Autorité monétaire de Singapour.
La position politique de la Banque centrale d'Ukraine reflète ses efforts pour trouver un équilibre entre l'innovation financière numérique et la politique monétaire traditionnelle. D'une part, la NBU reconnaît le potentiel et l'importance des jetons chiffrés ; d'autre part, elle reste vigilante quant aux impacts que ces nouvelles technologies pourraient avoir sur la politique monétaire. En faisant progresser son propre projet de monnaie numérique, la NBU espère maintenir l'efficacité de la politique monétaire tout en suivant le rythme des développements mondiaux en matière de fintech.
Cette attitude prudente et prospective reflète le considérable examen stratégique de l'Ukraine concernant l'avenir des finances numériques dans un environnement international complexe et une conjoncture économique nationale. Avec l'avancement du projet e-hryvnia, l'Ukraine pourrait réaliser des progrès significatifs dans le domaine des jetons numériques, offrant une expérience précieuse à d'autres pays.
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WalletDetective
· 08-08 07:51
Eh bien, d'un côté on se bat, de l'autre côté on fabrique des jetons.
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AltcoinAnalyst
· 08-08 07:51
D'après le modèle de données, la capitalisation boursière potentielle de l'e-hryvnia pourrait atteindre 970 millions, mais attention, les cinq principaux indicateurs de gestion des risques s'affaiblissent.
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HashRateHermit
· 08-08 07:46
incroyable ! Il faut vraiment contrôler ces actifs numériques sauvages.
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DuckFluff
· 08-08 07:31
Ne pas être des pigeons, n'est-ce pas ?
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DataChief
· 08-08 07:26
Encore se faire prendre pour des cons par la banque centrale.
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DancingCandles
· 08-08 07:26
Encore en train de trader des cryptomonnaies ? Essayez le CBDC !
La position récente de la Banque nationale d'Ukraine (NBU) sur les jetons numériques a suscité un large intérêt. Le président de la NBU, Andriy Pyshny, a déclaré publiquement qu'il soutenait la mise en œuvre d'une réglementation raisonnable et légale des jetons numériques, mais s'oppose fermement à leur utilisation comme moyen de paiement. Cette attitude définit clairement les limites politiques de la NBU : la hryvnia reste la seule monnaie légale.
Pishni a souligné que la légalisation des actifs de chiffrement ne devrait pas devenir un outil pour contourner le contrôle des taux de change en temps de guerre ou favoriser l'économie souterraine. Il a appelé à un strict respect des normes anti-blanchiment de la FATF et du règlement MiCA de l'Europe pour garantir que la réglementation des actifs de chiffrement soit conforme aux normes internationales.
Dans le même temps, la NBU avance activement son projet de monnaie numérique "e-hryvnia". Ce projet est actuellement en phase d'exploration de l'architecture technique et s'apprête à entrer en phase pilote. La NBU attache une attention particulière à l'expérience d'autres banques centrales, en particulier au développement du projet de chiffre euro. À cet effet, la NBU a établi des relations de coopération avec la Banque centrale européenne, la Banque fédérale d'Allemagne, la Banque centrale de Belgique, la Banque de France ainsi que l'Autorité monétaire de Singapour.
La position politique de la Banque centrale d'Ukraine reflète ses efforts pour trouver un équilibre entre l'innovation financière numérique et la politique monétaire traditionnelle. D'une part, la NBU reconnaît le potentiel et l'importance des jetons chiffrés ; d'autre part, elle reste vigilante quant aux impacts que ces nouvelles technologies pourraient avoir sur la politique monétaire. En faisant progresser son propre projet de monnaie numérique, la NBU espère maintenir l'efficacité de la politique monétaire tout en suivant le rythme des développements mondiaux en matière de fintech.
Cette attitude prudente et prospective reflète le considérable examen stratégique de l'Ukraine concernant l'avenir des finances numériques dans un environnement international complexe et une conjoncture économique nationale. Avec l'avancement du projet e-hryvnia, l'Ukraine pourrait réaliser des progrès significatifs dans le domaine des jetons numériques, offrant une expérience précieuse à d'autres pays.